– Pour la semaine 20, c’est encore une fois la photo de Raphaël qui a été plébiscité par les abonnés à la page de La Boîte A2.
Nous sommes là dans une ancienne usine électrique, qui alimentait en électricité (oui, oui!) et en air chaud des hauts-fourneaux, outils permettant de transformer en quantités industrielles le minerai de fer en acier ou en fonte. Sous une petite halle annexe typique des années 20, par la voûte en béton armée ajourée par des pavés de verre; sont disposés une multitude de tableaux électriques. À l’époque, les indicateurs étaient fixés sur des plaques en marbre, matériau isolant et solide. Derrière, passaient les conducteurs électriques, souvent directement alimentés en haute tension sans dispositif de protection. Le schéma de l’installation est tout de même spécifié au dessus, pour s’y retrouver! En effet, l’ensemble est situé derrière le poste de commande des statodynes, chargées de convertir le courant alternatif en courant continu, et des soufflantes, alimentant les fours en air chaud.
Il s’agit d’un des vestiges de l’industrie sidérurgique française, qui comme on le sait est en fort déclin. Il n’est pas sans rappeler une période faste des temps modernes où l’on découvrait les pouvoirs de l’énergie électrique.