– Oh, mais voilà bien longtemps que nous n’avions rien publié! On souffle sur la boîte, on enlève toute la couche de poussière et on découvre… Des kouign-aman!!!!!

Alors on va essayer de vous raconter ça sans faire trop compte-rendu de vacances parce que… oui… c’est un peu ça quand même! Il faut dire qu’avec ses phares et sa côte découpée, la Bretagne nous offre un potentiel architecture/paysage plutôt élevé. Mais il n’y a pas que les phares, puisque, nichées au creux de blocs de pierre, on trouve aussi de sympathiques petites maisons.

L’île de Ouessant est sans nul doute l’archétype des paysages maritimes bretons. On y trouve aussi des ruines intégrées aux paysages, comme cet ancien bâtiment qui abritait autrefois une cloche sous-marine! Car balayée par les vents, l’île rocailleuse est depuis toujours un véritable écueil pour les navires. Cette invention utilisait le pouvoir de l’eau de transmettre bien plus rapidement et efficacement le son que dans l’air. Aujourd’hui, avec les sémaphores et les GPS (mieux qu’OSM, Claire-Agnès déteste sa voix!), inutile de dire que ce système est devenu obsolète. On peut toujours avoir droit de temps en temps à la corne de brume, pour le folklore!

D’ailleurs, l’île du phare ouest (mouahaha, on n’est pas les premiers à la faire celle-là!) en compte cinq. Tous différents, avec leur histoire!

Nous allons maintenant rentrer dans les terres, où l’on retrouve maintenant des paysages totalement différents! S’il n’y a pas ou très peu d’arbres sur Ouessant, on ne trouve que ça au Huelgoat! Terres de légendes, de fées, de Merlin et de Bécassine, les forêts du Huelgoat étaient également terres métalliques. En effet, les mines du Huelgoat connurent leurs heures de gloire à la fin du XVIIIe siècle, puisque l’on y fondait 650 tonnes de plomb et 1750 kilos d’argent en moyenne chaque année. “Des trous partout”, comme dit Raphaël. Difficile de le croire quand aujourd’hui on aperçoit la petite galerie des charioteurs, baignant dans sa mare! À ces mines, la forêt doit de petits aménagements de canaux, plutôt agréables à longer en été. La présence de forêts à proximité des mines est une chose assez répandue, surtout pour des exploitations de cette époque: en effet, pour consolider, il faut du bois! Ecartons-nous un peu des mines métallifères pour aller trouver le ménage de la vierge. Un nom plutôt amusant pour un coin en désordre! Ce chaos de granit permet d’éprouver ses talents de grimpeur. Nous n’aurons malheureusement pas la chance de rencontrer Mélusine ce jour là!

Ce que nous avons pu rencontrer tous les jours, ce sont surtout les Kouign-Aman. Tout le monde connaît forcément cette pâtisserie concurrente du Diabétor, on ne va donc pas trop s’étaler sur le caramel! D’ailleurs, il faut faire vite, puisque quand la marée monte, certains passages sont submersibles!!

Persévérant dans notre goût pour les trucs bizarres, nous n’avons pas manqué de visiter deux ou trois cimetières de bateaux. Dans ces étranges endroits voguent les âmes fantomatiques et rouillées, sans capitaine pour les commander. C’est de leur chef que ces épaves décident encore de se dresser contre vents et marées. 

Il serait bien trop long de tout évoquer point par point, c’est pour ça que nous avons choisi une sélection. Notre top 2 des Kouign-Aman reste à Douarnenez et à Paimpol. Et nous retenons Loctudy ou encore St Michel de Brasparts pour la diversité des paysages rencontrés. Ce dernier est une petite chapelle, surmontant un des sommets les plus hauts de Bretagne! Sans dépasser 400 mètres d’altitude quand même, ne concurrençons pas les Alpes! Sans oublier bien sûr le très joli village de Pont-Croix, et sa grande église. Des paysages naturels somptueux, nous rappelant parfois la Dame du Lac Noir!