-Si la citation tirée d’une fable de La Fontaine demeure aujourd’hui fort d’actualité, Raphaël en profite pour exposer un intérêt qui l’a poussé il y a 15 ans à développer son sens de la photographie, le chemin de fer.
Face à l’indisponibilité prolongée de Claire-Agnès pour des raisons de santé, et par conséquent l’incapacité de livrer à nos chers abonnés/followers notre fameux cadeau du vendredi régulier, il serait dommage de perdre les bonnes habitudes. Patience et longueur de temps sont les mots à retenir en réponse aux maux de Claire-Agnès. Attendant son retour, hors de question de rater un train. C’est pourquoi la Boîte A2 vous propose cet article!
Il est parfois de curieux intérêts. Pour certains ce sont les automobiles, d’autres les aéronefs… Alors pourquoi pas les trains ?
C’est dès les années 90 que Raphaël fut bercé dans les atmosphères poussiéreuses, bruyantes et agitées du métropolitain de Paris. Aussitôt, ce fut un déclic, aussi vif que les soubresauts d’une machinerie provoqués par un mécanicien actionnant un manipulateur de traction. Comment, alors, résister aux bruits répétitifs des purges pneumatiques, contacteurs électriques ou réducteurs mécaniques? Ces infrastructures, machines, bruits et odeurs forment un monde à part pour Raphaël. Et lorsqu’il constate que ce monde est loin d’être figé et que les machines évoluent avec le temps, il décide de sortir un appareil photo pour sauvegarder en images tout ce qu’il sait qui sera, un jour, incontemplable.
Cette contemplation des machines, Raphaël la déclinera par ses photographies adoptant au fil du temps l’aspect de dioramas. Le train devient un acteur dans un paysage le plus vaste possible, et finalement un prétexte à la restitution d’une ambiance, ou d’une lumière nostalgique. Car si ce photographe aime voir passer les trains, c’est surtout le matériel roulant ancien qu’il capture : celui qui l’a bercé étant enfant, lors de ses trajets quotidiens ou qu’il avait aperçu lors de ses vacances.
Point de secret pour l’élaboration de ce genre de prise de vue : repérer méticuleusement des endroits découverts, vérifier la météo, l’axe de l’ensoleillement en fonction des horaires, tenir compte des éventuels obstacles formant des zones d’ombres puis, enfin, attendre que le train arrive. Un travail de patience et de longueur de temps.
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