Semaine 44 : Coquelicot où l’ardeur Fragile

©Claire-Agnès Villeneuve - Coquelicot ou l'ardeur frangile

©Claire-Agnès Villeneuve – Coquelicot ou l’ardeur fragile

 

– Cette semaine les votes ont étés serrés, très serrés. Mais à un poil près, ou plutôt un pétale près, c’est Claire-Agnès Villeneuve qui l’emporte avec son bouquet de coquelicots.

Certes ce n’est pas encore la saison de ces délicates fleurs des champs, qui font le bonheur des photographes et le malheur des agriculteurs mais la symbolique des coquelicots se prête bien à cette période qu’est la fin de l’hiver, où les jours rallongent et où l’on commence à désespérer le retour des fleurs et de la chaleur printanière.

Dans le langage des fleurs, le coquelicot signifie “aimons-nous au plus tôt”. En effet de part son aspect éphémère et fragile, il nous rappel l’ardeur fragile qui peut être présente dans l’amour et l’humanité. Ainsi il nous engage à profiter de chaque instant, à patienter durant le froid hiver avant le retour du printemps. C’est donc, parallèlement à l’ardeur fragile, un symbole de fidélité, les noces de coquelicot en France célébrant 8 années de mariages, le 8 pouvant être rapproché du symbole infini.

Un autre lien avec le coquelicot est celui des rêves et de Morphée. En effet, on peut offrir un bouquet de coquelicots à une personne que l’on souhaite réconforter, autrement dit dont on souhaite endormir la peine. Le mythe remonte à la mythologie où Morphée, inquiète de voir Déméter chercher sans relâche sa fille Perséphone, lui offrit un bouquet de coquelicots pour la faire dormir et lui permettre de trouver le soulagement dans l’oubli. Dans cette interprétation on peut retrouver un effet du coquelicot, et de la famille du pavot en général, qui contiennent, de part un alcaloïde particulier, des propriétés sédatives, servant à calmer la nervosité.

Pour finir sur une note plus joyeuse et continuer dans l’idée que le coquelicot est la fleur du matin et de l’espoir, on peut noter qu’en français son nom est un dérivatif de l’onomatopée du cri du coq “cocorico” car on peut retrouver dans la fleur un peu de la forme de la crête de l’animal.

Et quoi de mieux qu’un cocorico ou à défaut un coquelicot pour nous réveiller de -presque- bonne humeur le vendredi matin, impatient que la semaine se termine, ainsi que l’hiver ?

Bon week-end et à la semaine prochaine !